Le scandale des présidentielles au Gabon n’en finit pas. Après la nouvelle élection très contestée du président Ali Bongo, ce dernier aurait également fait suivre les émissaires de Bruxelles chargés du bon déroulement du scrutin.
Les preuves de malversations afin d’obtenir le pouvoir au Gabon se multiplient contre Ali Bongo, actuel président du pays. Au cours des élections qui avaient eu lieu le 27 août dernier, le président sortant réélu a été accusé de fraude dans les scrutins contre son principal opposant Jean Ping. Dernier élément par rapport à cette suspicion, Ali Bongo aurait fait surveiller les observateurs européens venus suivre le déroulement de l’élection. D’après le Journal du Dimanche, les services secrets du président auraient espionné les faits et gestes des émissaires de Bruxelles du 27 août au 23 septembre.
Après cette enquête qui a commencé le jour de l’élection présidentielle au Gabon jusqu’à la proclamation des résultats, les services secrets gabonais ont utilisé les informations recueillies auprès des observateurs européens pour accuser ces derniers. Tel est le cas pour un des émissaires que Libreville avait jugé trop hostile au régime d’Ali Bongo. L’observateur a dû être exfiltré après avoir reçu de nombreuses menaces de mort au cours de son séjour. Ces renseignements ainsi qu’un rapport détaillé prochainement remis à l’Union Européenne par les observateurs européens devrait lever le voile sur les agissements d’Ali Bongo. Le rapport de synthèse est prévu dans deux mois.
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