Deux personnes ont été tuées au Burkina Faso, à proximité des frontières malienne et nigérienne. Une organisation terroriste affiliée à l’État islamique a revendiqué cette attaque, une grande première dans la sous-région.
Au Burkina Faso, les katibas (brigades) d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sévissent. Il n’est donc pas surprenant d’entendre une attaque revendiquée par Al-Qaïda dans cette région. Cependant, pour la première fois, une faction ayant prêté allégeance à l’État islamique, organisation rivale d’Al-Qaïda, a revendiqué une attaque dans le nord du pays. L’attentat terroriste par les pro-Daesh se serait déroulé à la frontière avec le Mali et le Niger, selon les informations par le Monde, lundi 5 septembre.
Les deux victimes de cette attaque terroriste au Burkina Faso ont été "abattues" à Markoye le jeudi 1er septembre par "des individus dotés d’armes de guerre, mais non identifiés", selon des sources officielles à Ouagadougou. D’après le Monde, il s’agit d’un "canal de revendication habituel des mouvements djihadistes actifs dans le Sahel". "Un peu plus d’un an après son allégeance à l’organisation État islamique (EI), le chef djihadiste Abou Oualid Al-Sahraoui [ancien porte-parole du Mujao] a revendiqué au nom de l’EI l’attaque", a-t-il ajouté. Le groupe qui s’est autoproclamé sous la coupe djihadiste n’a cependant pas encore été reconnu officiellement par le fief de Daesh.
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