Au Nigéria, les histoires dramatiques sur les incidents ethniques ou interreligieux sont très fréquentes. Dans le Nord du pays, dans la journée du 22 août, huit personnes ont perdu la vie pour un blasphème présumé.
Lundi 22 août, un drame s’était produit dans une localité située dans la partie Nord du Nigéria. La police locale avait annoncé cette mauvaise nouvelle relayée par le site du journal Le Figaro. "Huit personnes ont été tuées dans la maison incendiée par la foule indignée par le blasphème présumé", avait déclaré Shehu Mohammed, le porte-parole de la police de l’État de Zamfara.
Le drame a été déclenché par une histoire d’insultes à l’encontre du prophète Mahomet. Un étudiant chrétien aurait blasphémé ce qui a provoqué la colère d’une foule de musulmans. La foule a ensuite mis le feu à la maison du chrétien alors qu’il y avait huit personnes dedans. La personne qui a été visée par la justice populaire n’était pas dans la maison brulée. "L’homme qui a sauvé l’étudiant et son épouse ne se trouvent pas parmi les victimes", a expliqué la police locale.
Après ces actes de violence meurtrière, les autorités nigérianes avaient décidé de mettre en place un couvre-feu dans le village de Talata Mafara, le lieu de l’incident. Les habitants de la localité devront rester chez eux de l’aube au coucher du soleil. La justice avait également ordonné de fermer l’école technique dans laquelle travaillent les étudiants impliqués dans l’affaire.
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