Des manifestants, qui accusent le président zimbabwéen Robert Mugabe de ruiner l’économie du pays, sont violemment molestés par les forces antiémeute. Ils portaient des fleurs devant le bureau de central de la police d’Hararé.
Une vague de contestation accuse le président Robert Mugabe, à la tête du Zimbabwe depuis trente-six ans, de détruire l’économie du pays, rapporte France Tv. Hier, des activistes ont voulu porter des fleurs en signe de pacifisme devant le bureau central de la police d’Hararé, la capitale. Ils ont été violemment molestés par les forces antiémeutes. Les manifestants tabassés hier voulaient protester contre l’arrestation d’autres personnes la veille, lors d’une précédente manifestation violemment réprimée, toujours à Hararé.
Les manifestations sont rares au Zimbabwe, la liberté d’expression étant régentée par le régime. Le gouvernement se montre incapable de payer les fonctionnaires. Les devises sont rares, et les caisses de l’État sont à sec. Robert Mugabe a déjà comparé les manifestations contre son régime aux révolutions arabes qui ont fait tomber, en 2011, plusieurs chefs d’État, tout en prévenant que la contestation était inutile.
Depuis quelques jours, les hashtags #ThisFlag ("Ce drapeau") fleurissent sur internet. Le drapeau zimbabwéen est devenu le symbole de la contestation.
In a July 22 memo to their board, the @AfDB_Group said #Zimbabwe was "committed to human rights reform." #ThisFlag pic.twitter.com/vJ0bJ6Q9ty
— Jeffrey Smith (@Smith_JeffreyT) 18 août 2016
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