L’analyse d’une boîte noire de l’avion de la compagnie EgyptAir qui s’est écrasé entre la Crète et la côte nord de l’Egypte a fait avancer l’enquête sans toutefois permettre de "déterminer la raison ou l’endroit où le feu s’est déclaré"
Le résultat de l’analyse d’un autre enregistreur confirme celui d’une boîte noire annoncé fin juin. Les enquêteurs avaient indiqué qu’avant le crash, des alertes signalant la présence de fumée à bord s’étaient déclenchées. L’Egypte qui dirige la commission d’enquête a indiqué dans un communiqué qu’"il est néanmoins encore trop tôt pour déterminer la raison ou l’endroit où le feu s’est déclaré". L’hypothèse d’une défaillance technique est alors privilégiée, écartant de plus en plus l’idée d’un attentat.
Selon Le Figaro, citant des sources proches de la commission d’enquête interrogées par Reuters, "le Cockpit Voice Recorder, la « boîte noire » qui enregistre voix et autres bruits de l’appareil, a laissé penser que l’on avait tenté d’éteindre un feu à bord".
Soixante-six personnes ont péri dans ce crash de l’Airbus A320 de la compagnie EgyptAir. L’appareil devait, ce 19 mai, relier Paris - Le Caire. Les recherches des corps effectuées par le navire John Lethbridge sont terminées. Des analyses d’ADN seront effectuées sur ces restes humains en Egypte.