La piste de l’accident semble désormais privilégiée dans la disparition d’un avion de la compagnie aérienne Egyptair en Méditerranée.
Le crash du vol MS804 de la compagnie nationale égyptienne Egyptair ne serait a priori pas dû à un attentat. Après avoir initié une enquête préliminaire juste après la disparition de l’Airbus A320 en raison de la présence de 15 Français à bord, le parquet de Paris a annoncé le 27 juin 2016 l’ouverture d’une information judiciaire pour homicides involontaires.
Incident technique de plus en plus confirmé
La thèse d’un acte terroriste, initialement mis en avant par des responsables égyptiens, avait rapidement fait place à celle d’un problème d’ordre technique. Des alertes automatiques avaient en effet été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit, dans une toilette et sous la cabine de pilotage, ainsi qu’une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes de l’avion. La commission d’enquête égyptienne avait par ailleurs confirmé que l’appareil avait effectué un virage brutal à 90 degrés sur sa gauche, puis une vrille de 360 degrés à droite, avant d’entamer sa chute.
Une première boîte noire réparée
La commission d’enquête égyptienne l’a annoncé lundi 27 juin dans un communiqué : l’enregistreur des paramètres de vol de l’Airbus a été "réparé avec succès". Les paramètres sont "bien enregistrés". Rien n’a filtré en revanche sur le contenu. La réparation de celle de la deuxième boîte noire, l’enregistreur des conversations du cockpit (CVR), doit commencer ce mardi. Leur analyse devrait prendre plusieurs semaines.