Ces trois islamistes ont été tués récemment lors d’une opération militaire au sud d’Alger. Ils feraient partie du groupe armé impliqué dans la décapitation en 2014 du touriste français, Hervé Gourdel.
Un mandat d’arrêt international
Le dossier sur la décapitation du touriste français Hervé Gourdel connaît un avancement. Selon le ministre algérien de la Justice Tayeb Louh ce lundi, ces trois "terroristes faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’affaire de l’assassinat du ressortissant français". Ils sont connus pour être les membres d’un groupe de 18 islamistes tués lors d’une opération militaire menée à Médéa (90 km au sud d’Alger). D’après les précisions apportées par le ministère de la Justice, elle s’est déroulée entre le 8 et le 20 juin dernier.
15 suspects
Des poursuites ont été engagées par la justice algérienne contre 15 personnes, suspectées d’avoir été de mèche dans le rapt d’Hervé Gourdel. De nationalité algérienne, elles sont poursuivies notamment pour "création d’un groupe armé terroriste", "prise d’otage" et "assassinat avec préméditation", rapporte Le Figaro. Les autorités algériennes emploient le terme de "terroriste" pour désigner les islamistes armés actifs dans le pays depuis le début des années 1990.
Pour un petit rappel des faits, Hervé Gourdel, un guide de haute montagne niçois est décédé le 23 septembre 2014 après avoir été enlevé en Algérie par le groupe Jund El Khilafa. Ce dernier a fait allégeance à l’organisation djihadiste Etat islamique (EI). La mort de ce touriste français a ému la France toute entière.