Les débris retrouvés jusque là dans la zone proche du point de chute présumé "ne proviennent pas d’un avion", a déclaré le comité grec de sécurité aérienne. Le ministre égyptien de l’Aviation civile n’exclut de son côté ni "l’acte terroriste", ni "l’incident technique".
L’avion A320 d’Egyptair se serait écrasé dans la nuit de mercredi à jeudi au large de l’île grecque de Karpathos avec 66 personnes à bord, dont 15 Français. "Si quelqu’un me demande si l’avion est tombé ou quelle en serait la cause, nous n’en savons rien", a déclaré le ministre de l’Aviation civile Chérif Fathy lors d’une conférence de presse.
Epave non localisée
Jeudi après-midi, le vice-président de la compagnie aérienne EgyptAir, Ahmed Adel a annoncé sur CNN la découverte de l’épave de l’Airbus A320. Une information démentie par le Comité grec de sécurité aérienne. Les débris retrouvés jusque là dans la zone proche du point de chute présumé de l’avion Egyptair "ne proviennent pas d’un avion", a indiqué le président du Comité grec. D’après les autorités américaines, citées par Reuters, aucune trace d’explosion n’a été détectée à bord de l’avion de l’EgyptAir. Ce qui, a priori, écarterait la piste de l’attentat à la bombe. Mais les autorités egyptiennes et françasies ne veulent écarter aucune piste. "Je ne peux pas exclure l’hypothèse de l’acte terroriste, ni quelque chose qui relèverait d’un incident technique, il est trop tôt", a précisé le minsitre Chérif Fathy.
BREAKING : U.S. sees no sign of explosion aboard EgyptAir flight in review of imagery : officials
— Reuters Top News (@Reuters) 19 mai 2016
L’Egypte en charge de l’enquête
C’est l’Egypte qui conduira la mission d’enquête, a indiqué le procureur général égyptien. La France, la Grande-Bretagne et la Grèce participent aux opérations de recherche, comme les Etats-Unis qui ont envoyé un avion de patrouille maritime, arrivé sur la zone en milieu d’après-midi. Trois enquêteurs français et un conseiller technique d’Airbus se rendront ce vendredi au Caire pour participer aux investigations, a annoncé jeudi le secrétaire d’État chargé des Transports Alain Vidalies. Ils voyageront par le même vol que celui qui s’est abîmé la nuit dernière.