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Le Cap-Vert est en état d’alerte après un massacre à Monte Tchota, au Nord de Praia. Onze personnes ont été tuées lors de la fusillade selon une déclaration du gouvernement d’hier soir. L’auteur présumé, activement recherché, a été arrêté en début d’après-midi.
Un militaire soupsçonné et arrêté
Un jeune militaire cap-verdien âgé de 23 ans soupçonné du meurtre de onze personnes, a été arrêté mercredi dans un quartier de la capitale, Praia, ont rapporté les médias au Cap-Vert. La radiotélévision publique RTCV a diffusé sur son site des photos du suspect, torse nu, le nez tuméfié et portant des traces de sang. Les autorités locales affirment que le soldat travaillait dans le camp militaire. "Il y a de forts indices qu’il soit l’auteur de cette attaque", note le communiqué du gouvernement. Après l’attaque du camp militaire, des armes et des munitions ont été retrouvées dans une voiture à Praia, dans une zone d’habitation.
Onze personnes victimes de la fusillade
Deux techniciens espagnols, un civil et huit militaires ont perdu la vie lors d’une fusillade dans un camp militaire à Monte Tchota, au Nord de la capitale du Cap-Vert. Ce désastreux bilan a été annoncé par le gouvernement capverdien. Dans l’annonce officielle, les victimes étaient âgées de 20 à 51 ans et elles étaient toutes de sexe masculin.
L’enquête cherche à déterminer le mobile du crime
Par ailleurs, les enquêteurs ont estimé que le mobile du meurtre n’était pas politique. "Selon de premiers éléments, ces évènements ont pour origine des motivations personnelles, ce qui exclut l’hypothèse d’un attentat contre l’État du Cap-Vert", précise l’annonce officielle. Il est également précisé que le massacre n’est pas lié aux importantes saisies de drogue par les autorités capverdiennes selon Le Figaro.
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