En République démocratique du Congo, trois sous officiers de l’armée onusienne doivent être jugés pour viols ou tentatives de viol sur des civils centrafricains. L’affaire est étudiée par la justice militaire à Kinshasa depuis lundi 4 avril.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) est impliquée dans de nombreuses affaires de viols depuis plusieurs mois déjà. Ce scandale planétaire qui implique de nombreux Casques bleus a été évoqué dans le dernier rapport de Ban Ki-moon. Selon le secrétaire général de l’ONU, 69 cas d’agression sexuelle auraient été commis par des gardiens de la paix de cette organisation mondiale en 2015. Le phénomène tend à s’accentuer cette année, cette affaire en Centrafrique en est la preuve.
Le jugement de trois soldats a été ouvert ce lundi 4 mai à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Des sous-officiers de la Mission de stabilisation des Nations unies en Centrafrique ou MINUSCA sont suspectés d’avoir commis des viols ou d’avoir tenté de violer des civils centrafricains. Ils vont comparaitre devant le tribunal militaire de Ndolo situé dans le Nord de Kinshasa.
Selon le site lepoint.fr, les trois soldats condamnés ont tous le grade de sergent ou de sergent-major. Jackson Kikola, Kibeka Mulamba Djuma et Nsasi Ndazu sont les premiers concernés dans cette affaire de viols d’après la déclaration de l’officier du ministère public, le sous-lieutenant Ngoy Mposhi lors de la lecture de l’acte d’accusation.
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