L’attaque terroriste en Côte d’Ivoire qui a fait 16 morts a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le prince Charles-Philippe d’Orléans, acteur infortuné lors de cette tuerie, livre d’ailleurs son témoignage glaçant.
Une journée de voyage qui vire au cauchemar
Le Prince Charles-Philippe d’Orléans et son épouse Diane se sont retrouvés en Côte d’Ivoire le dimanche 13 mars 2016, pour assister au gala de la Fondation "Children of Africa" présidé par la première dame du pays. Malheureusement, ce qui était censé être un voyage de plaisance a tourné au cauchemar en raison de l’attentat terroriste qui avait été perpétré par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L’attaque en Côte d’Ivoire qui a fait 16 morts a bouleversé le monarque, présent involontairement sur la plage de Grand-Bassam lors de l’incident. "On nous tirait dessus, les balles fusaient", relate le Prince Charles-Philippe d’Orléans, spectateur involontaire de cette tuerie terroriste.
Quand les tirs ont commencé à fuser
"Il était 12 h 30, nous venions d’arriver d’Abidjan avec trois amis. Il faisait un temps de rêve, la mer était magnifique. Le temps de me mettre en maillot de bain et de parcourir vingt mètres pour aller jusqu’à la mer avec un ami, on a entendu un premier tir", a-t-il témoigné dans la soirée du dimanche dans une interview de Paris Match. "Ce devait être cinq minutes après notre arrivée. Sans doute un calibre 22 LR. On aurait dit un pétard. Il y avait un monde fou sur cette plage à laquelle les Ivoiriens accèdent en payant. Tout le monde s’est figé un instant. Puis il y a eu un second coup de feu, du 9 mm sans doute, et là, tout le monde s’est mis à courir dans tous les sens", a-t-il ensuite relaté.
Les terroristes utilisaient des armes de poing
Le Prince et toute sa compagnie se sont mis à l’abri en attendant que les tirs cessent. Dans un premier temps, ils se seraient même risqués à sortir alors que les balles volaient encore. "On nous tirait dessus, les balles fusaient. Le personnel de l’hôtel s’était mis à l’abri dans un bungalow tout en verre en bordure de plage", se remémore le prince Charles-Philippe d’Orléans. Si l’attaque terroriste a été revendiquée par l’Aqmi, le souverain ne se rappelle pas avoir entendu quiconque crier "Allah u Akbar". Il pense notamment que les terroristes avaient utilisé des armes de poing, type 9 mm ou Magnum, sachant qu’il n’avait pas entendu de rafales à répétition.
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