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Les autorités à Ouagadougou poursuivent leurs enquêtes suite à l’attaque terroriste qui a visé un hôtel et restaurant fréquentés par les Occidentaux. Une vingtaine de personnes auraient déjà été interpellées par la police.
Une vingtaine de personnes interpellées
Dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste à Ouagadougou, une vingtaine de personnes ont été interpellées. Les opérations menées par les membres des forces de l’ordre ont surtout eu lieu dans le quartier musulman Hamdalaye dans l’ouest d’Ouagadougou. Ces interpellations surviennent au lendemain de l’attaque djihadiste qui a fait 30 morts, ce dimanche 17 janvier.
Une source proche du dossier a notamment évoqué l’existence possible d’une "cellule dormante". Sous couvert d’anonymat, cette même source a confirmé qu’"une vingtaine de personnes ont été arrêtées depuis hier (dimanche) dans le cadre de l’enquête. Certains ont été relâchés, d’autres sont encore en garde à vue en train d’être entendus".
Des plaques d’immatriculation nigériennes découvertes
Les enquêteurs ont également pu déterminer le procédé des djihadistes, auteurs de cette attaque à Ouagadougou. "Les djihadistes ont loué un véhicule à Ouagadougou à bord duquel ils sont arrivés à l’hôtel. Ils ont d’abord exécuté le chauffeur. Ils ont jeté le corps sur le bord de la voie avant de commencer l’attaque", relate cette même source sécuritaire. Les investigateurs recherchent aussi un autre véhicule avec des plaques nigériennes qui se serait déjà stationné devant l’hôtel. Il est fort possible que ce dernier appartienne à des complices, estime la source. Cette information avait été confirmée implicitement par le ministre de l’Intérieur Simon Compaoré. Il avait évoqué l’utilisation possible d’un véhicule nigérien, ajoutant dans la foulée que "cela ne signifiait rien", notamment sur l’identification de la nationalité des djihadistes.
Une vidéo de l’attaque terroriste
Cette même source a également indiqué que les membres des forces de l’ordre ont actuellement en leur possession une vidéo provenant de caméras de surveillance de l’hôtel Splendid, qui s’était trouvé au cœur de l’attaque. Cette séquence serait "en cours d’analyse par des experts américains du FBI (Federal Bureau of Investigation)". En collaboration avec des équipes fédérales françaises, les enquêteurs burkinabè tentent de faire la lumière sur cette attaque terroriste à Ouagadougou. Ils travaillaient toujours sur les lieux de l’attaque dans la soirée de ce lundi 18 janvier.
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