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Un attentat contre un bus de la sécurité présidentielle a causé au moins 12 morts et 20 blessés en Tunisie.
L’attaque a eu lieu en plein centre de Tunis (Tunisie) le mardi 24 novembre en fin d’après-midi. La déflagration a touché un car de transport de l’armée, causant des morts parmi les membres de la sécurité présidentielle.
Le chef de l’Etat de la Tunisie a aussitôt pris la décision de rétablir l’état d’urgence dans le pays et décrété un couvre-feu dans la capitale.
Parmi les 20 blessés, au moins une personne est atteinte gravement, selon le ministère de la Santé tunisien. "La plupart des agents qui se trouvaient dans le bus sont morts", a indiqué une source de sécurité.
Un porte-parole de la présidence a indiqué que l’explosion est bien l’œuvre d’un attentat. Dans les détails, les sources proches de la sécurité et de la présidence ignorent par contre à ce stade si une bombe en était la cause ou si un projectile avait été tiré depuis l’extérieur du bus, à partir de l’avenue Mohamed-V. Aucune revendication n’a été reçue jusqu’ici.
Parallèlement à l’état d’urgence, le président Béji Caïd Essebsi a également décrété un couvre-feu sur le "Grand-Tunis" jusqu’à 5 heures du matin. Le précédent état d’urgence avait été levé il y a un peu moins de deux mois.
Des réactions internationales, à l’instar de celles de Manuel Valls et François Hollande, se sont levées. "C’est la démocratie tunisienne qui est de nouveau attaquée, nous devons la défendre", a déclaré Manuel Valls. François Hollande a condamné l’attaque "avec la plus grande fermeté".