Le chasseur américain, Walter Palmer, qui a tué lion Cecil ne sera pas finalement poursuivi au Zimbabwe. "Ses papiers étaient en règle", a annoncé la ministre de l’Environnement zimbabwéenne.
Le chasseur américain, Walter Palmer, qui a abattu Cecil le lion en juillet, lors d’un safari, ne sera pas poursuivi au Zimbabwe. La ministre de l’Environnement zimbabwéenne, Oppah Muchinguri, l’a annoncé à la presse, lundi 12 octobre. Walter Palmer ne savait pas qu’il commettait une infraction et "ses papiers étaient en règle", a fait valoir la ministre. Et d’ajouter que le dentiste était toujours le bienvenu au Zimbabwe, "mais pas pour chasser".
Après les faits, Oppah Muchinguri avait déjà réclamé l’extradition du chasseur américain "pour qu’il puisse être jugé pour les infractions qu’il a commises". Elle est revenue sur sa décision, une fois que l’enquête a établi que le propriétaire du terrain sur lequel la chasse a eu lieu n’avait pas le droit de proposer de tuer un lion sur ses terres. Selon les explications de la ministre, "aucun quota ne lui avait été attribué". Accompagné de son guide, Walter Palmer ne savait pas sur quel terrain il se trouvait lorsqu’il a tiré à l’arc sur Cecil le lion. Pour le permis de chasse et safari, le chasseur américain avait payé en toute légalité 55 000 dollars (50 000 euros).
L’homme, âgé de 55 ans, a maintenu dans ses dernières déclarations, courant septembre, que la chasse lors de laquelle il a tué le lion Cecil n’avait "rien d’illégal" et qu’il ignorait qu’il tuait un animal emblématique. La mort de Cecil le lion avait relancé les polémiques sur les grandes chasses en Afrique. L’organisateur du safari, le chasseur professionnel zimbabwéen Theo Bronkhorst, doit quant à lui comparaître le 15 octobre devant un tribunal, après un renvoi du procès fin septembre.