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En Algérie, une candidate au bac a été surprise en flagrant délit de fraude en utilisant un moyen peu commun. Elle se faisait dicter les réponses par un correspondant.
Fini les antisèches classiques, note France Tv Info. En Algérie, une candidate au bac a été surprise en flagrant délit de fraude au moyen d’une puce satellitaire cachée dans son oreille. La puce était sophistiquée, elle lui permettait de se faire dicter les réponses par un correspondant, selon un surveillant.
Lorsque la candidate a été jeune fille a été surprise, son correspondant, qui ne s’était pas au courant, a continué de dicter les réponses. Le surveillant a souligné que la candidate avait signé un procès-verbal de reconnaissance de fraude.
"Le recours à ces techniques sophistiquées démontre qu’il n’y a pas eu de fuite des sujets", a commenté la ministre algérien de l’Education. Le surveillant n’a en revanche pas dit comment le correspondant avait eu connaissance des sujets.
Dès le premier jour du bac dimanche dernier, le parquet d’Alger avait ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire à la suite de cas de fraudes via le réseau social Facebook. Un quart d’heure après le début de certaines épreuves, des candidats ayant introduit frauduleusement des smartphones ont mis en ligne les sujets en demandant de l’aide.
Selon un inspecteur de l’éducation nationale, les candidats doivent déposer leur téléphone avant d’entrer en salle d’examen, mais "la fouille n’est pas systématique", car "cela prendrait deux ou trois heures".