Les onze personnes sont suspectées d’avoir tué l’an dernier huit membres d’une équipe en charge d’avertir la population sur les dangers de la fièvre Ebola.
Comme annoncé par un procureur ce mardi, la justice guinéenne a condamné onze personnes à la réclusion à perpétuité. Ces onze assassins sont suspectés du meurtre, l’an dernier, de huit membres d’une équipe qui avait pour mission d’alerter la population sur les risques de l’épidémie de fièvre Ebola, dans une zone reculée du Guinée. L’équipe anti-Ebola était attaquée à coups de pierre par une foule à Womey avant d’être massacrée. Notons que deux médecins ainsi que trois journalistes figuraient parmi les membres de l’équipe.
Les corps de huit personnes étaient découverts en septembre à Womey. Il s’agit d’un village situé aux alentours de la ville de Nzerekore, à 1000 km au sud-est de la capitale Conakry. "Il y avait 26 coaccusés. Onze d’entre eux ont été condamnés à la prison à vie", a déclaré le procureur William Fernandez ayant requis la peine de mort. Les quinze autres accusés ont été disculpés et remis en liberté, rapporte Le Figaro.
Considérant toujours l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest, le Gouvernement du Japon a de nouveau fourni 3 jeux d’équipements de test rapide Ebola, récemment développés par l’Université de Nagasaki et Toshiba Corporation. Cette décision fait suite à une demande du Gouvernement de la République de Guinée. En vue de la fin de l’épidémie en cours au Guinée, le Gouvernement Guinéen a annoncé, le 28 mars dernier, le renforcement des mesures d’urgence pour une période de 45 jours.