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Au lendemain de l’attaque du musée Bardo, l’enquête progresse à grand pas. A part l’identification des deux suspects, la présidence tunisienne révèle que neuf suspects ont été interpellés.
"Le chef du gouvernement (...) a indiqué que les forces de sécurité avaient pu arrêter quatre éléments en relation directe avec l’opération (terroriste) et cinq autres soupçonnés d’être en relation avec cette cellule", peut-on lire dans le communiqué de la présidence. Par contre il n’a pas spécifié le degré d’implication de chacun, à part le fait qu’ils connaissaient les deux preneurs d’otage.
Hier vers le milieu de l’après-midi, Tunis est pris soudainement de panique. Deux individus armés de kalachnikovs sont entrés dans le perlement de Bardo (BFMTV).
La prise d’otage qui s’en est suivi a été mise à terme par les forces de l’ordre quelques heures après son début. 21 personnes ont perdu la vie, les 2 des assaillants ont été tués et 17 touristes figurent parmi les victimes, dont 2 Français.
Après les salves des armes automatiques, les deux hommes ont séquestré les personnes qui leur sont tombées entre les mains. S’ils ont fait leur entrée par le parlement, c’est par contre dans le musée Bardo, jouxtant ce premier édifice, que les otages composés de touristes et de fonctionnaires ont été séquestrés.
Aux chapitres des affaires auditionnées au parlement lorsque l’attaque a eu lieu, la loi anti-terroriste pour laquelle les responsables de l’armée ont été entendus. Aux premiers coups de feu, les travaux de commissions qui étaient en cours ont été suspendus, puis les députés présents mis à l’abri dans le hall.