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La Française enlevée en Centrafrique a disparu alors qu’elle apportait des médicaments et du matériel médical au dispensaire d’un village.
Le Parisien rapporte que le mari de Claudia Priest, la Française enlevée en Centrafrique, est déboussolé face à ce qui vient d’arriver à sa femme.
Celle-ci a été enlevée quelques heures avant son départ de Centrafrique par une milice chrétienne, des anti-balaka.
La seule information en sa possession est qu’elle a été enlevée avec un ami frère spiritain en sortant de Bangui. Ils étaient sur le point d’apporter des médicaments et du matériel médical au dispensaire d’un village soutenu par leur association Imohoro.
Il affirme ne rien savoir des négociations menées par l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, qu’il dit ne pas arriver à joindre. Pour l’instant son seul contact reste l’ambassadeur de France à Bangui.
Invité de RTL, le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, avait affirmé dans la matinée que l’archevêque était toujours en discussion. "Tout le monde est mobilisé", avait-il confié, espérant "parvenir à un bon résultat".
Éducatrice spécialisée, Claudia Priest, 67 ans, était arrivée en Centrafrique le 6 janvier, pour préparer des projets, rencontrer l’administration, relancer des activités de leur association pendant une période de deux semaines. C’était la première fois qu’elle y est revenue depuis la destitution de François Bozizé en 2012.
Claudia, avec qui il conversait chaque soir par téléphone, lui confie avoir été arrêtée à deux reprises par des anti-balaka la semaine passée. Armand Priest dit que depuis qu’il est allé en RCA, il a l’habitude des coupeurs de routes.
