L’homme a été abattu à Sidi Daoud, à 80 km à l’est d’Alger. Il était à la tête du groupe djihadiste Jund Al-Khilafa , qui a revendiqué en septembre l’enlèvement et l’exécution du français Hervé Gourdel.
Aucune confirmation n’a pu être immédiatement obtenue de source officielle, précise le site ouest-france.com aujourd’hui. Il s’appelait Abdelmalek Gouri et son groupe a fait allégeance à l’organisation Etat islamique. Il a été tué avec deux autres jihadistes dans le département de Boumerdès où il est né, selon Nahar TV. D’après cette chaîne, les services de sécurité ont bien identifié son corps.
L’armée algérienne avait annoncé, samedi, avoir tué trois jihadistes lors d’une opération de ratissage à Sidi Daoud, précisant qu’il y avait parmi eux un "dangereux terroriste" recherché depuis 1995, date depuis laquelle Abdelmalek Gouri est recherché.
Des armes, une importante quantité de munitions et des explosifs ont notamment été saisies par les forces de l’ordre lors de cette opération. Tayeb Louh, le ministre algérien de la Justice, avait déjà fait état de la mort de deux autres membres de Jund al-Khalifa tués par l’armée le mois dernier.
Fin août, ce groupe avait annoncé avoir quitté Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dénonçant sa "déviance" , et faire allégeance au groupe Etat islamique. Jund al-Khalifa est composé essentiellement d’anciens membres d’Aqmi actifs dans la région d’Alger et en Kabylie.