SIPA
Le 19 novembre est consacré à la journée mondiale des toilettes. L’OMS estime que la défécation en plein air est source de nombreuses maladies, à l’heure où un milliard de personnes ne disposent pas de sanitaires.
Faire ses besoins dans la nature n’est pas une bonne idée, assure le site 20minutes.fr aujourd’hui, journée mondiale des toilettes. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ un milliard de personnes n’ont toujours pas accès à des toilettes. La défécation en plein air est surtout une source potentielle de propagation des maladies.
Pointant du doigt l’actuelle épidémie de fièvre Ebola, l’OMS rappelle que des appels ont été lancés au Nigeria pour que les pratiques de défécations en plein air cessent, par crainte que le virus ne se propage par les liquides humains.
Au Libéria, le pays le plus touché par la fièvre Ebola, près de la moitié des 4,2 millions d’habitants n’utilisent pas de toilettes. Au Sierra Leone, autre foyer de la maladie, la proportion est estimée à 28% de la population, note un rapport de l’OMS.
Si des progrès ont été faits ces dernières années dans l’accès à l’eau potable et aux sanitaires, le rapport souligne que le « manque de financement continuer à limiter ces avancées ». En Afrique subsaharienne, où 25% de la population pratique la défécation en plein air, des estimations indiquent qu’un enfant meurt toutes les deux minutes et demie après avoir bu de l’eau non potable suite à l’absence de sanitaires et d’hygiène.
« Il est temps d’agir, nous ne connaissons pas encore quel sera l’agenda pour le développement durable après 2015 mais nous savons que l’eau et les sanitaires doivent être des priorités claires si nous voulons créer un futur qui permettra à chacun de bénéficier d’une vie saine, digne et prospère », a souligné Michel Jarraud, responsable de l’eau à l’ONU et secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale.