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En Afrique du Sud, une version high-tech du filet anti-requins a commencé être posée près du Cap. Ce filet truffé d’électronique a pour objectif de sécuriser les usagers de la mer en faisant fuir les squales via des ondes à basse fréquence.
Les promoteurs de cette barrière high- tech présentent ce filet anti-requins comme étant "LA" solution pour sécuriser les plages et préserver ainsi le tourisme. Une barrière high-tech qui pourrait intéresser La Réunion...
A l’origine de ce projet mis en place en Afrique du Sud : une filiale du fabricant d’armement sud-africain Armscor. Les chercheurs ont élaboré une "herse qui prend la forme d’un filin fixé sur le fond marin et hérissé d’antennes semi-rigides pulsant des ondes à basse fréquence".
Une barrière high-tech qui repousse les squales
Comme le rappelle le site 20 Minutes, cette technologie s’inspire "des appareils de répulsion des requins appelés aussi POD (protective oceanic device) portés à la cheville par les plongeurs ou les surfeurs, inventés en Afrique du Sud et commercialisés par des Australiens".
En clair, les requins qui s’approchent de cette barrière high tech s’exposent à des ondes à basse fréquence qui les font fuir. Ce champ électromagnétique a donc pour objectif de repousser les requins, sans les tuer.
A l’origine de ce projet, le fabricant d’armement sud-africain Armscor insite sur le fait que pour les êtres humains, "le contact avec une électrode du filet n’occasionnera qu’un simple picotement sans danger".
L’organisme public sud-africain chargé de la protection des plages de Durban affirme que si ce filet anti-requins high tech est un succès, cela leur donnera "les bases pour développer un système de barrière pouvant protéger les baigneurs sans tuer ni blesser les requins, ou tout autre animal marin".
Ce filet high tech, une solution indolore pour l’environnement ?
Il faut rappeler que "les filets anti-requins installés depuis soixante ans à Durban présentent l’inconvénient majeur de tuer des centaines d’innocentes créatures marines tous les ans, tortues, raies, dauphins, piégées comme dans un filet de pêche à 400 mètres des plages".
L’objectif de ce nouveau filet est donc de préserver au mieux l’envorpnnement. "On travaille comme des damnés pour trouver une solution indolore pour l’environnement", explique Paul von Blerk, un spécialiste du Kwazulu Sharks Board, qui va superviser l’expérience au Cap pendant cinq mois.
53 requins en 25 jours
Pour tester cette toute nouvelle barrière high tech, c’est la plage de Glencairn qui a été choisie car elle est particulièrement prisée par les baigneurs. Elle a également été sélectionnée "pour la clarté de ses eaux qui permettra de filmer avec des caméras les mouvements des requins, et de vérifier —également depuis la plage avec des jumelles— que le filet les oblige à se détourner de leurs parcours habituels".
Cette expérience ne devrait pas manquer de rebondissement car "en 25 jours d’observation, pas moins 53 squales ont été aperçus au large de cette plage".
Une solution pour La Réunion ?
Afin de préserver le tourisme, plusieurs entreprises se sont lancées dans la course pour trouver LA solution anti-requins. Cette nouvelle barrière anti-squales et truffé d’électronique pourraient donc intéresser les autorités à La Réunion, comme c’est le déjà cas en Afrique du Sud.
Retrouvez dans la vidéo ci-jointe un reportage présentant l’installation de cette barrière anti-requins high-tech en Afrique du Sud :