Illustration - Farah Abdi Warsameh/AP/SIPA
Mogadiscio a été le théâtre d’un attentat à la voiture piégée dans la soirée du mercredi. Le bilant fait état d’au moins cinq morts.
D’après les informations reçues auprès des autorités locales rapportées par le site lorientlejour.com, "au moins cinq personnes ont été tuées mercredi soir dans un attentat à la voiture piégée perpétré à Mogadiscio, le deuxième en trois jours dans la capitale somalienne." Le responsable du district de Hamarweyne, endroit où s’est déroulée l’attaque a annoncé que "cinq personnes, peut-être plus, ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée devant un café". Pas plus tard que dimanche soir, 13 personnes ont été déjà tuées lors d’un attentat à la voiture piégée, devant un café du centre situé dans une rue fréquentée qui mène au quartier gouvernemental.
Notons que l’attaque de mercredi, qui a eu lieu dans le centre de Mogadiscio, "n’a pas été revendiquée dans l’immédiat." Toutefois, les rebelles islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont renforcé les attentats et actions de guérilla à Mogadiscio et dans d’autres régions du pays, et ce, depuis que la force de l’Union africaine qui soutient les fragiles autorités de Somalie les ont expulsés des principales villes du centre et du sud somaliens.
Au début du mois d’octobre, les shebab ont encore été chassés de Barawe. C’est le dernier grand port qui est encore entre les mains des insurgés et qui représentait une importante source de revenus pour eux. Depuis la chute du régime du président autoritaire Siad Barre en 1991, la Somalie ne dispose plus de gouvernement central effectif. Par conséquent, le pays est devenu sujet à de nombreuses guerres civiles, si ce n’est qu’il est livré aux milices de chefs de guerre, aux gangs criminels et aux groupes islamistes.