Illustration-Cameroun-Baileys-Homosexualité/Crédit SIPA
Un homme a été accusé d’homosexualité au Cameroun pour avoir bu du Baileys, une liqueur à base de whisky irlandais et de crème.
La justice redoute-t-elle autant l’homosexualité au Cameroun ? Toujours est-il que cette scène insolite a le mérite d’entrer dans les annales.
Au Cameroun, cet homme a commis l’erreur de boire du Baileys. Il a immédiatement été reconnu coupable d’homosexualité, d’après le site Pinknews.co.uk. Si les relations entre les personnes du même sexe sont condamnées dans ce pays, on remettrait plusieurs fois en question la décision du juge par rapport à cette nouvelle définition du thème.
En effet, l’homosexualité était définie par le code pénal comme « des relations sexuelles entre des personnes de même sexe ». Le champ de définition semble pourtant avoir évolué du côté du jury qui pense que boire du Baileys est également un signe précurseur de ce nouveau genre. Cette liqueur irlandaise a toujours détenu une réputation de boisson féminine. Pour rajouter à l’affaire, ThinkProgress dévoile que le camerounais condamné est coiffeur pour hommes. Le métier est sévèrement ciblé dans les procès pour homosexualité.
Toujours dans Think Progress, il est clairement mentionné que "pour pouvoir surprendre sur les faits ces personnes ayant des rapports sexuels, il est nécessaire de passer outre les lois en s’immisçant même dans leurs vies privées, ce qui constitue une offense." Et d’ajouter par rapport à l’état d’esprit des policiers, "ils se soucient peu d’offenser, tout ce qui les importe c’est de surprendre deux personnes du même genre en plein acte sexuel.". M. Thode ajoute également que les personnes qui prennent des traitements contre le VIH peuvent être sujettes à des arrestations. La peur de ces condamnations incitent les malades à approcher les hôpitaux même pour un simple test de dépistage.