Un médecin libérien contaminé par le virus Ebola a trouvé la mort. Ce dernier a été traité avec un sérum expérimental américain.
Ayant contracté le virus Ebola, le Dr Abraham Borbor est mort dans la nuit après avoir suivi un traitement avec un sérum expérimental américain. "Un médecin libérien traité avec un sérum expérimental américain au Liberia après avoir été contaminé par le virus Ebola est décédé", a déclaré le ministre libérien de l’Information Lewis Brown sur les informations relayées par Le Figaro. M. Brown de continuer qu’"il montrait des signes de progrès mais il a finalement rendu l’âme. Le gouvernement regrette cette perte et présente ses condoléances à la famille". Selon toujours le ministre sur les mêmes sources, deux autres praticiens soignés avec ce sérum, le ZMapp, "sont toujours sous traitement et il y a des signes d’espoir".
Pas plus tard que le 21 août dernier, l’OMS avait constaté "l’amélioration significative" de l’état d’un médecin et d’un infirmier traités au ZMapp au Liberia. L’Organisation mondiale de la Santé a ajouté qu’un autre médecin présentait des signes d’amélioration, mais son état était encore critique. Le 13 août, le Libéria avait reçu des Etats-Unis des doses de ZMapp pour les trois praticiens. Ce sérum a été administré à deux américains, dont la guérison a été connue la semaine dernière ; ainsi qu’à un prêtre espagnol, décédé le 12 août. Ces trois personnes ont attrapé le virus au Libéria.
D’après le laboratoire producteur du Zmapp, "les très faibles quantités disponibles du ZMapp, qui n’avait jamais été testé auparavant sur des humains, sont épuisées." nous rapporte toujours Le Figaro. De son côté, le Japon affirme avoir mis en place un traitement expérimental développé par une entreprise nippone. Ce traitement a été homologué en mars dans le pays comme antiviral contre la grippe et il peut servir contre Ebola "si l’Organisation mondiale de la santé en fait la demande". Devant l’urgence que la situation prévoit actuellement, un comité d’experts réuni par l’OMS a estimé le 12 août ""éthique" d’offrir des médicaments à l’efficacité et aux effets secondaires encore non mesurés "comme traitement potentiel ou à titre préventif".