La France est en deuil ce lundi suite au crash de l’avion d’Air Algérie dont les 2 boîtes noires devraient être transférées en France. Une réunion de suivi se tiendra à l’Elysée ce jour.
Ayant perdu 54 de ses ressortissants dans le crash de l’avion d’Air Algérie au Mali, la France, en signe de deuil, met ses drapeaux en berne pour 3 jours.
Vendredi et samedi, l’armée française a pu récupérer les boîtes noires à deux endroits : à environ 100 km de Gao ainsi qu’au Mali (Minusma). Acheminées à Gao, au centre de gestion des opérations concernant le crash, les boîtes ont été, selon le ministre malien de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara, transférées à Bamako par une délégation conduite par le ministre malien des Transports Mamadou Hachim Koumaré et son homologue algérien Amar Ghou. Cette même source affirme qu’" Elles vont être remises aux autorités françaises" par un responsable de la gendarmerie malienne.
La France ayant ouvert une enquête préliminaire pour "homicides involontaires " suite à ce crash, l’Elysée tiendra une réunion de suivi ce jour à laquelle participera François Hollande, Manuel Valls ainsi que quelques ministres concernés.
Sur terrain, la France a envoyé, depuis samedi, une vingtaine de gendarmes et de policiers ainsi qu’une équipe du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français, comme le rapporte 20minutes. Estimant qu’il est "trop tôt pour faire la moindre hypothèse" sur la cause de ce drame, le chef du BEA affirme qu’ils vont y "recueillir le maximum d’informations", ce qui pourrait prendre "plusieurs semaines, voire plusieurs mois".
Quant aux dépouilles mortelles, « Je ne pense pas qu’on puisse reconstituer les corps (...), ils ont été éparpillés, dispersés. Je ne suis pas sûr qu’on puisse (en) retrouver certains », a annoncé le chef d’état-major particulier du président burkinabè, le général Gilbert Diendiéré, samedi.