Une personne a été arrêtée aujourd’hui dans le cadre de l’affaire de l’enlèvement des lycéennes par la secte Boko Haram au Nigeria où elle commet des attentats sur les lieux de rassemblement.
Au Nigeria, une personne a été arrêtée aujourd’hui 1er juillet par la police, soupçonnée d’être impliquée dans l’affaire de l’enlèvement de 272 lycéennes de Chibok, dans le nord-est du pays, rapporte Le Figaro.
Pour l’instant, aucun communiqué n’a été fait sur les détails de son arrestation et l’identité du suspect.
Parmi les otages, 219 sont toujours en captivité. Le suspect dirigerait un réseau de renseignement travaillant pour les islamistes de Boko Haram, d’après les précisions de l’armée. L’affaire avait provoqué l’émoi d’une grande partie de la communauté internationale à la mi-avril.
Durant la coupe du monde de football, la secte islamiste a multiplié les attaques dans les lieux de retransmission de matchs tels que les stades ou les "viewing centers", des cafés équipés d’écran géants. Le 1er juin, plus de 40 personnes ont péri dans le Nord-Est lorsqu’une bombe a explosé au milieu de supporters sur un terrain, juste après un match. Le 17 juin, une bombe placée au milieu d’une foule regardant un match du Mondial à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, a fait 21 morts. La tragédie s’est répétée le 25 juin, avec un nouvel attentat à la bombe dans un centre commercial bondé au cœur d’Abuja, pendant la rencontre Nigeria-Argentine.
La secte n’a pas formellement revendiqué ces attentats, mais ils portent la signature de l’organisation qui a décrit le football comme une perversion occidentale visant à éloigner les musulmans de la religion. A la suite de l’attentat du 17 juin, la police a conseillé aux fans de football d’éviter de se réunir dans des lieux publics de retransmission des matchs.