Selon une étude publiée, lundi 7 mars, dans la revue Nature, le coronavirus a des effets neurologiques.
Une étude publiée dans la revue Nature, lundi 7 mars, a révélé que le coronavirus peut avoir des conséquences à long terme sur le cerveau, surtout au niveau de la substance grise comprenant les neurones.
Depuis le début de la pandémie en 2020, de nombreux médecins ont constaté des troubles neurologiques chez des patients atteints de la Covid-19. Depuis, des chercheurs ont mené des études sur le sujet. Si certains disent déceler des troubles cognitifs élevés chez les anciens malades du coronavirus, d’autres constatent des anomalies dans le cerveau. L’étude publiée lundi est plus concluante que toutes les autres auparavant. En effet, elle a étudié plusieurs centaines de personnes, atteintes ou non par le coronavirus, et s’est intéressée à l’état de leur cerveau.
D’après les résultats de cette étude, les anciens malades du coronavirus ont vu leur cerveau se réduire. Plusieurs mois après la contamination au virus, il y a une perte de 0,2 % à 2 % des tissus cérébraux. Malgré cela, l’étude ne permet pas de conclure ni sur leur irréversibilité ni sur les mécanismes de ces atteintes cérébrales.
Les chercheurs ont fait une observation cruciale. À la suite d’une infection au coronavirus, les zones du cerveau les plus frappées sont celles liées à la perception des odeurs. La perte de l’odorat est d’ailleurs l’un des symptômes les plus courants de la Covid-19.
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