Une vaste étude menée par des chercheurs dans 406 villes de 20 pays entre 1985 et 2015 a révélé que les habitants des grandes villes vivent moins longtemps. Découvrez l’explication scientifique à ce phénomène.
La majorité des grandes villes est saturée de "mauvais ozone", un gaz dangereux pour les humains, les animaux et les plantes. Une situation qui a des effets considérables sur la santé des humains. Selon des études, l’exposition à ce polluant augmente la mortalité et la morbidité. En effet, l’ozone troposphérique provoque un effet toxique général sur l’organisme humain. En plus d’être irritant, il est également cancérigène et mutagène. Une personne qui se trouve quotidiennement dans un milieu où sa concentration est très élevée pourrait mourir de façon prématurée.
Lors de l’étude menée pendant 30 ans dans 406 villes de 20 pays, les chercheurs ont analysé 45 165 171 décès. Ils ont alors constaté le lien entre la mortalité et l’ozone troposphérique différent de l’ozone stratosphérique. Ce dernier se trouve à une altitude de 20 à 30 kilomètres et sa couche protège la surface de la Terre contre les rayonnements ultraviolets du Soleil. En revanche, le "mauvais ozone", principale composante du smog, représente une grande menace pour les êtres vivants, ont écrit les scientifiques dans la revue The BMJ, propos relayés par Sputnik.
L’ozone troposphérique est présent dans les environnements urbains et suburbains. Il provient essentiellement de l’activité humaine.
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