"Les prévalences des troubles anxieux et dépressifs, ainsi que des pensées suicidaires (durant les confinements), étaient plus élevées dans cette catégorie de population (les étudiants) en comparaison à des non-étudiants", rapportent les chercheurs de l’INSERM et de l’Université de Bordeaux.
Les résultats d’une étude, réalisée par INSERM et l’Université de Bordeaux, ont révélé que les étudiants sont "particulièrement vulnérables" durant la pandémie de coronavirus notamment durant le double confinement.
Selon ces investigations, dont les résultats sont rendus public mardi 9 novembre, 36,6 % des étudiants ont confié avoir eu des symptômes dépressifs, contre 20,1% des non-étudiants, rapporte Francetvinfo.fr. En parallèle, 27,5% d’entre eux ont déclaré avoir souffert de symptômes d’anxiété (contre 16,9% des non-étudiants) tandis que 12,7% ont déclaré avoir des pensées suicidaires (contre 7,9% des non-étudiants).
Toujours selon la même étude, les chercheurs ont notifié que les fréquences des troubles de santé mentale chez les étudiants "sont beaucoup plus élevées en période de confinement que pendant le déconfinement".
Mélissa Macalli, autrice principale de cette étude, a par ailleurs tenu à souligner l’existence "d’importantes inégalités" entre de santé mentale entre les étudiants et les non-étudiants. "Un écart encore plus creusé avec le deuxième confinement", a-t-elle fait remarquer. Parmi les facteurs qui contribuent à favoriser l’état vulnérable des étudiant figurent l’isolement et la solitude ou encore "les conditions matérielles et la difficulté de suivre les études".
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