Selon une étude britannique, les femmes, ayant des rapports sexuels fréquents, seraient ménopausées moins vite que celles qui en ont moins.
Megan Arnot et Ruth Mace, des scientifiques rattachées à l’University College London, ont réalisé une étude sur la ménopause. Les Britanniques ont analysé des données issues de l’examen de 3 000 femmes aux Etats-Unis. Ces candidates, dont l’âge moyen était de 46 ans, ont participé à cette étude, qui a duré plusieurs décennies, à partir de 1996 et 1997.
Il résultait de cet examen que les femmes qui sont actives sexuellement seraient ménopausées moins vite que celles qui ne le sont pas. Avoir des relations intimes au moins une fois par semaine réduirait de 28 % les chances pour une femme d’être ménopausée par rapport à celle qui en a au moins une fois par mois.
Pour expliquer l’arrivée rapide de la ménopause chez les femmes moins actives sexuellement, les scientifiques britanniques ont souligné que : "Si une femme a peu de rapports sexuels ou des rapports peu fréquents à l’approche de la quarantaine, son corps ne recevra pas les signaux physiques d’une éventuelle grossesse", rapporte 20 Minutes.
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