Des sensations désagréables dans les jambes, une impression qu’elles sont lourdes, des gênes qu’une femme sur 3 ressent à cause d’une insuffisance veineuse. Des jambes lourdes, un mal qui se soigne et que certains mouvements ou habitudes peuvent soulager.
La marche à pied
Le plus important est de marcher autant que possible. Les sensations de jambes lourdes en seront atténuées. Evitez de rester inactive. En effet, la sédentarité est le meilleur ami des jambes lourdes.
La pratique du sport
Les sports les plus indiqués sont la natation et le vélo avec une mention spéciale pour l’aquagym. Une étude scientifique a montré que les muscles les plus importants pour soutenir les veines sont les muscles profonds : le psoas, les adducteurs sur la face interne des cuisses et les muscles soléaires dans le galbe du mollet.
Ainsi, pour un meilleur retour veineux, il convient de stimuler les muscles par paires : celui qui produit l’action et son opposé. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on recommande l’aquagym, qui fait travailler les jambes aussi bien en avant qu’en arrière.
L’Aquabike, la bicyclette en piscine est aussi préconisée pour diminuer la cellulite qui gêne la circulation. Elle fait travailler les muscles agonistes comme les antagonistes, en associant pédalage en résistance, pression de l’eau et jets toniques.
Quelques petits exercices contre les jambes lourdes
Les bureaucrates doivent régulièrement faire bouger leurs orteils et chevilles. Pour cela, il suffit de pianoter, étirer les orteils. Pour les chevilles, il faut juste les tourner dans un sens puis dans l’autre. Ces mouvement stimulent la pompe veineuse qui se trouve sous le pied et font remonter le sang.
Dès que possible, il faut surélever les jambes. Cela favorise le retour du sang vers le cœur et diminue les sensations de jambes lourdes. Pour ce faire, au lit, placez un coussin sous vos pieds. Et au bureau, placez une chaise devant la vôtre et posez dessus votre ou vos jambes.
Il ne faut pas oublier que les jambes lourdes se soignent et que la meilleure solution est d’en parler à son médecin traitant.