A la puberté, des caractères sexuels secondaires apparaissent. Augmentation des seins, apparition des poils et des règles. Ces transformations débutent vers l’âge de 10 à 15 ans. En quelques mois, notre corps de petite fille se transforme en un corps d’adolescente, avec des formes naissantes, pas toujours faciles à assumer. Les hormones responsables de ces troubles sont les œstrogènes et la progestérone. Elles changent selon un cycle de 28 jours en moyenne. Au bout de cette période, les règles apparaissent, s’il n’y a pas eu fécondation.
Le cycle hormonal s’accompagne de certains effets indésirables. L’écoulement de sang qui dure entre 2 et 5 jours. Il peut être plus ou moins abondant et causer divers maux tels que : anémie, fatigue, maux de tête, douleurs abdominales, … Il arrive aussi que le syndrome prémenstruel apparaisse avant l’apparition des règles. Seins gonflés et douloureux, ventre ballonné, maux de tête ... Ces maux affectent alors notre humeur. Ce qui confère la mauvaise réputation des femmes réglées d’être assez irritables, à fleur de peau ou même déprimées. Le taux d’œstrogènes et de progestérone chutent brusquement. Ce qui pourrait expliquer ces sautes d’humeur soudaines.
Les règles douloureuses sont causées par des hormones appelées prostaglandines. Le col de l’utérus se dilate pour expulser les muqueuses utérines (les règles). C’est cette dilatation qui entraîne les douleurs abdominales, mais aussi des nausées et vomissements.
Les premières années de puberté, les règles ne sont jamais régulières. Mais au fil du temps, elles devraient l’être. Si arrivée à 18 ans, une jeune fille n’est toujours pas réglée, il est conseillé de consulter un médecin. Mais les règles peuvent être précoces. Ce qui est beaucoup plus problématique car la croissance s’arrête. Un problème de taille peut donc être observé. Dans ce cas, il est aussi fortement recommandé de consulter un spécialiste.
« D’une manière générale, les dérèglements hormonaux ne sont pas grave, dans la mesure où l’on peut souvent y remédier », souligne le Dr Marc-Alain Rozan, Président du syndicat des gynécologues obstétriciens de France. Ainsi, pour prévenir ces douleurs, un traitement hormonal peut être suivi, sous prescription médicale. La prise de pilule peut régler le problème dans la plupart des cas. En plus d’empêcher une grossesse non désirée, elle équilibre la production d’hormones et fait ainsi disparaître les désagréments. Au moment des crises, la prise de médicaments antispasmodiques peuvent s’avérer efficaces. Ou plus simple, un bon bain chaud ou une bouillotte chaude sur le ventre.
Un jour, ce qui devait arriver arriva ! Dame ovule a fait la rencontre de Monsieur spermatozoïde. Le verdict tombe : c’est la grossesse. Pendant les 9 mois de gestation, les hormones effectuent un balai continuel permettant à bébé de grandir.
Ce balai commence dès la fécondation. L’enveloppe du futur fœtus produit l’hormone de grossesse : la gonadotrophine chorionique humaine (HCG). Durant les 3 premiers mois, le taux de HCG atteint son plus haut niveau pour redescendre ensuite.
La progestérone aide l’embryon à s’implanter et incite les glandes mammaires à se développer pour produire du lait. Les seins augmentent en volume et sont douloureux. Ceci s’explique par le fait que le taux d’œstrogènes est mille fois supérieur à la normale. La production de lait, quant à elle est assurée par l’hormone appelée prolactine.
Au moment de l’accouchement, plusieurs hormones entrent en jeu. Notamment l’ocytocine qui déclenche les contractions utérines. Elles augmentent au fil des heures et les contractions deviennent de plus en plus intenses. Elles sont aussi responsables de l’expulsion du placenta.
Les endorphines s’éveillent également. Ce sont les hormones du bonheur. Elles assurent la résistance à la douleur au moment de l’accouchement.
Et l’adrénaline qui est l’hormone de la peur et du stress. Elle survient au dernier moment avant la poussée finale.
Après le travail, les taux d’hormones baissent progressivement. Et 3 mois après, la femme retrouve son cycle hormonal et menstruel habituels. Tout au long de la grossesse, la femme ressent les manifestations hormonales telles que les nausées matinales, les brûlures d’estomac, de fréquentes envies d’uriner, la constipation, la masque de grossesse (tache brune qui apparait au niveau du visage ou du ventre), les jambes et les chevilles qui gonflent à cause de la rétention d’eau …
Arrivée à 50 ans environ, les premiers signent de ménopause apparaissent, c’est la pré-ménopause. Les ovaires produisent de moins en moins d’ovules et finissent par s’arrêter. L’ovulation devient donc de plus en plus rare. Les taux d’hormones chutent et deviennent imperceptibles. C’est la période de péri-ménopause. Quand les règles ont complètement disparues, c’est la ménopause. Les symptômes de la ménopause sont : les bouffées de chaleur souvent accompagnées de palpitations, de maux de tête et d’étourdissements. Il y a également la baisse de la libido, la silhouette qui change, … et bien d’autres encore.
Ce sont autant de désagréments que la femme doit subir au cours de sa vie. Cependant, il ne faut pas en avoir peur. Le meilleur moyen de s’y préparer est de bien s’informer. Acquérir une plus grande connaissance de son corps et de son fonctionnement pour mieux gérer les changements.