Ces petites cigarettes électroniques jetables très colorées ne sont pas si inoffensives. Le gouvernement a décidé de les surveiller.
Les puffs séduisent de plus en plus de jeunes, rapporte Femme Actuelle. Ces petites cigarettes électroniques, venues des Etats-Unis, sont très colorées et présentent différents parfums litchi, raisin glacé, marshmallow….
Loïc Josseran, chercheur en santé publique et président d’Alliance contre le tabac a apporté plus d’explication au micro d’Ouest France.
Certains puffs contiennent entre 0,9% et 1,7% de nicotine. "Ce ne sont pas des taux monstrueux, mais on peut déjà parler de dépendance" a affirmé le médecin qui a prévenu qu’une habitude au geste et une "situation de manque" peuvent très vite arriver.
Le ministère des Solidarités et de la Santé a indiqué surveiller de très près la vente ainsi que l’utilisation d’un puff qui coûte une dizaine d’euros.
Il a rappelé, dans un communiqué du 17 mars dernier que ces cigarettes doivent respecter les normes relatives aux produits de vapotage.
Le gouvernement met en garde donc sur les dangers des puffs. Certains produits contiennent "des taux de nicotine qui peuvent dépasser celui autorisé pour ce type de produit" alors que la nicotine peut avoir des effets néfastes sur le développement du cerveau. Et les jeunes sont "particulièrement vulnérables".
Le Haut conseil de santé publique (HCSP) a rendu un avis relatif aux "bénéfices risques de la cigarette électronique" en novembre dernier.
Outre le danger de la nicotine, les puffs peuvent jouer en faveur du rôle "initiateur des produits de vapotage", pour les adolescents, à la consommation de tabac.
Selon le tabacologue Loïc Josseran, ce produit serait aussi nocif pour l’environnement, puisqu’il est constitué de plastique, contient une pile au lithium, il est à usage unique.
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