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Le petit-déjeuner, souvent considéré comme le repas le plus important de la journée, semble jouer un rôle crucial dans la prévention des maladies neurodégénératives, dont la démence. Plusieurs études démontrent que sauter ce repas peut accélérer le déclin cognitif et augmenter les risques de développer des troubles comme la maladie d’Alzheimer.
Les recherches montrent une corrélation directe entre un petit-déjeuner manqué et des fonctions cognitives affaiblies. Une étude chinoise ayant suivi plus de 3 300 participants pendant dix ans a révélé que ceux qui sautaient ce repas présentaient un déclin cognitif plus rapide. Les troubles de mémoire, de langage et de jugement étaient plus fréquents dans ce groupe. Ce phénomène serait lié à des déséquilibres dans les apports énergétiques au cours de la journée, influençant négativement la régulation des rythmes circadiens.
Les chercheurs insistent sur l’importance d’une alimentation équilibrée et régulière. Consommer des repas à des horaires fixes permet de synchroniser les horloges biologiques, notamment celles du cerveau. Un apport énergétique régulier favorise la stabilité du métabolisme, réduisant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires et métaboliques, souvent associées à la démence.
Au-delà du petit-déjeuner, adopter un modèle alimentaire où les apports énergétiques sont bien répartis sur la journée est essentiel. Cette approche prévient les pics d’insuline, limite le stress oxydatif et soutient les fonctions synaptiques. Dans un monde où les cas de démence devraient tripler d’ici 2050, intégrer ces habitudes alimentaires pourrait devenir une mesure préventive majeure.
Sources : Doctissimo - Pourquoidocteur - Academic.oup.com