Le port du masque figure parmi les mesures édictées par les organismes de santé pour limiter la contamination du coronavirus. Encore faut-il qu’il respecte les normes en vigueur pour être efficace. Pour les modèles en tissu, l’OMS a récemment révélé le prototype parfait.
Le coronavirus n’est pas encore derrière nous et il convient à chacun de se protéger et protéger les autres. Parmi les mesures indispensables dans la lutte contre la propagation de la maladie figure le port de masque surtout dans les endroits clos et dans les transports en commun. Depuis la mise en place de ce dispositif, les masques en tissu sont devenus très populaires bien que leur efficacité n’ait pas toujours été prouvée. Pour que ces modèles en tissu soient sur le même pied d’égalité, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dévoilé le prototype parfait.
Pour être efficace, un masque doit être correctement ajusté et recouvrir à la fois le nez et la bouche, souligne l’épidémiologiste Maria D. Van Kerkhove citée par Fredzone.org. Il doit comporter trois couches différentes à savoir une couche intérieure absorbante, une couche médiane qui agit comme un filtre ainsi qu’une couche extérieure. Cette dernière doit être faite à l’aide d’un matériau non-absorbant comme du polyester. La scientifique a rappelé que les masques en tissu doivent être lavés fréquemment pour éviter la contamination. Il peut être inefficace dès lors qu’une personne manipule un objet contaminé et touche son masque.
Le port du masque doit toujours être accompagné des autres mesures barrières comme le respect de la distanciation sociale et le lavage fréquent des mains, souligne l’OMS.
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