La pneumonie serait la principale cause de mortalité infantile dans le monde.
Comme cette journée est dédiée à la sensibilisation de cette maladie dans le monde, découvrons comment lutter contre la pneumonie.
Cette journée a été décrétée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Son but
principal est de sensibiliser les populations à un véritable problème de santé publique. En effet, la pneumonie est encore responsable de millions de décès chaque année et qui plus est de décès d’enfants tout à fait évitables si les symptômes étaient pris en compte à temps et les traitements administrés rapidement. Ce fléau tue chaque année 1,8 million d’enfants de moins de 5 ans, soit un toutes les 20 secondes. D’où l’importance de la sensibilisation pour mieux l’appréhender.
De manière générale, une pneumonie désigne une infection du poumon causée par une bactérie, un virus ou un champignon. Il existe plusieurs types de pneumonies, plus ou moins sévères selon la zone du poumon atteinte (les bronches ou les lobes) et selon le type d’agents infectieux. La forme la plus commune est la pneumonie due à la bactérie pneumocoque.
Dans tous les cas, les agents infectieux se logent dans les alvéoles (petits sacs d’air), où ils vont pouvoir se développer. Petit à petit, ces germes vont causer une inflammation au niveau de ces alvéoles qui se remplissent de pus et de mucus, empêchant leur fonctionnement normal. De là, la distribution efficace de l’oxygène dans le sang ne peut plus être assurée. S’en suit alors, de grande difficulté à respirer, une toux importante et une forte fièvre. De nos jours, les pneumonies concernent majoritairement les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes immuno-déficientes.
Pour lutter contre la pneumonie, il faut tout d’abord savoir détecter les signes. Ces derniers peuvent être plus ou moins graves selon le type de pneumonie et l’âge du patient. Les manifestations les plus fréquentes sont : une toux enrouée, des sécrétions jaunes/vertes (mucus), un souffle court, une fatigue et malaise générale, une douleur thoracique et une forte fièvre (jusqu’à 41°C). La pneumonie due à un pneumocoque s’accompagne en outre de frissons, de dents qui claquent et des lèvres et ongles bleuâtres à cause du manque d’oxygène dans le sang.
Seul un diagnostic médical pourra confirmer une pneumonie. C’est pourquoi, dès les premiers symptômes il faut consulter un médecin. Il est possible par ailleurs de prévenir les pneumonies bactériennes, notamment celle à pneumocoque. Les sujets à risque peuvent se faire administrer un vaccin antipneumococcique. D’autre part, certains gestes simples du quotidien permettent de limiter les infections de toutes sortes, notamment en période épidémique (comme en hiver).
Comme c’est une maladie contagieuse, pour éviter de se faire contaminer, il faut donc :
-Se laver les mains régulièrement.
-Jeter les mouchoirs usagés.
-Ne pas partager quoi que ce soit avec une personne malade.
-Eviter le contact avec les malades.
-Se faire vacciner contre la grippe chaque année.
A noter
Une bonne alimentation est essentielle pour augmenter les défenses naturelles d’un enfant, à commencer par l’allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de la vie. Cette mesure de prévention est également efficace pour réduire la durée de la maladie, si jamais elle survient.