Un produit est qualifié de light lorsqu’il contient moins de sucres, voire pas du tout, et moins de matières grasses. Donc, il apporte moins de calories. Les autres termes utilisés pour cette catégorie de produits sont « allégés », « légers » ou encore « 0 % ». Il est important de noter que ces différentes appellations ne sont valables que pour l’alimentation courante.
C’est en 1964 qu’apparaissent en France les premiers produits allégés : il s’agissait alors de lait écrémé et de fromage blanc. Puis sont apparus les yaourts, margarines et beurres allégés. Le marché s’est ensuite rapidement diversifié, si bien qu’aujourd’hui, des versions allégées de tous types de produits envahissent nos rayons : boissons, biscuits, plats cuisinés, glace… Mais mieux vaut lire attentivement les étiquettes, car qui dit allégé ne dit pas forcément pauvre en calories…
En général, les taux de graisse, de sucre et/ou de valeur énergétique contenus dans les aliments light ou allégés sont réduits d’un minimum de 25% par rapport aux produits ordinaires. Ce taux de réduction dépend bien sûr de chaque catégorie d’aliments. Ce pourcentage et la valeur calorique totale du produit sont écrits sur l’emballage ou l’étiquette afin d’informer le consommateur.
Si ces produits ont pu être mis sur le marché, c’est qu’ils offrent des avantages par rapport aux types d’aliments classiques. Les produits laitiers allégés sont par exemple beaucoup moins riches et permettent de se faire plaisir sans apporter beaucoup de calories. Les produits sucrés comme les biscuits, les céréales, le chocolat ou même les bonbons et chewing-gums, ont été étudiés pour être plus riches en vitamines, en fibres et autres minéraux et agir ainsi plus vite sur la sensation de satiété.
Les produits cuisinés comme les sauces ou les surgelés, en plus d’être pratiques et rapides, ont des teneurs moins élevées en lipides. Les boissons sont fabriquées avec moins de sucres ou remplacé par des édulcorants. Très astucieux pour venir à bout de sa soif tout en faisant attention à sa silhouette. Enfin, les huiles végétales, les crèmes, le beurre et la margarine, en version light, sont beaucoup plus adaptés aux personnes qui surveillent leur ligne ou atteintes de maladies cardio-vasculaires et de surpoids.
Les aliments light ont été étudiés pour mieux convenir à la santé. Cependant, ils ont quelques points négatifs, surtout si ces aliments sont comparés à ceux qu’on appelle classiques ou ordinaires. Le premier point soulevé est le goût. En effet, certaines catégories d’aliments, quand ils sont light, n’offrent pas le même plaisir gustatif que lorsqu’on mange des aliments classiques. C’est souvent le cas des matières grasses ou de certains produits laitiers.
A part cela, les apports nutritifs deviennent incomplets car ces aliments sont destinés à remplir l’estomac et non à nourrir. Par exemple, les yaourts et les fromages ne contiennent plus suffisamment de vitamines, les produits cuisinés comme les sauces ou les surgelés sont plus faibles en fibres, lipides et protéines.
Enfin, les produits light se révèlent souvent être des pièges pour ceux qui font attention à leur silhouette. En effet, comme ces aliments contiennent moins de sucres, de graisse et autres, on a tendance à en consommer en plus grande quantité. Par contre, ils facilitent effectivement la perte des kilos superflus à condition d’avoir un régime bien équilibré.
Rappelons que bon nombre d’aliments sont naturellement pauvres en calories (fruits et légumes par exemple) et leur consommation régulière est la meilleure des options pour maintenir une santé de fer et entretenir la silhouette. N’oubliez pas de boire beaucoup d’eau et de faire du sport.