Cecilia Fabiano/AP/SIPA
Des études révèlent que les personnes appartenant au groupe sanguin O seraient moins touchées par le nouveau coronavirus. Mais aussi que les patients de ce groupe resteraient moins longtemps en soins intensifs.
Des chercheurs au Danemark se sont penchés sur le groupe sanguin de milliers de Danois testés positifs à la Covid-19, entre le 27 février et le 30 juillet dernier. Les scientifiques ont fait une comparaison de ces résultats avec la répartition des groupes sanguins dans la population. Leur conclusion : "le groupe sanguin O est associé à une diminution du risque de contracter une infection" au nouveau coronavirus.
D’après les auteurs de l’étude, publiée dans la revue Blood Advances, 42 % de la population danoise sont dans le groupe sanguin O, 42 % dans le groupe A, 11 % dans le B et 4 % dans le AB. Comme le rappelle LCI, parmi plus de 7 000 personnes testées positives au Danemark et dont les échantillons ont été analysés, 38 % ont un groupe sanguin O, et les taux sont similaires pour les autres groupes avec leur répartition dans la population. Pour les scientifiques, cela prouve que "le groupe sanguin O est significativement associé à une sensibilité réduite à l’infection par le SRAS-CoV-2".
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Une autre étude, toujours parue dans Blood Advances, avance pour sa part que "les patients du groupe sanguin A ou AB semblent présenter une plus grande gravité de la maladie que les patients du groupe sanguin O ou B". Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs avaient recueilli les données de patients d’hôpitaux canadiens entre février et avril 2020.
"Notre critère de jugement principal était la proportion de patients nécessitant une ventilation mécanique", expliquent les auteurs. En somme, 95 patients dont les groupes sanguins étaient connus ont été admis en soins intensifs. A savoir : 57 du groupe O ou B, 38 du groupe A ou AB.
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