Une étude récente révèle que la présence de métaux lourds dans l’alimentation, tels que l’arsenic, le cadmium, le mercure et le plomb, peut avoir un impact sur la santé des femmes en favorisant une ménopause précoce. Menée aux États-Unis, cette recherche met en lumière les dangers potentiels de cette contamination sur la santé reproductive féminine.
Des chercheurs de l’Université du Michigan ont analysé l’urine de 549 femmes en transition vers la ménopause. Ils ont découvert que celles présentant des niveaux élevés de métaux lourds avaient des niveaux plus bas de l’hormone anti-müllérienne (AMH), un indicateur de la réserve ovarienne.
Plus précisément, une exposition accrue à des métaux tels que l’arsenic et le mercure était associée à une diminution significative des niveaux d’AMH. En outre, le cadmium et le mercure étaient liés à une baisse annuelle des niveaux d’AMH.
Cette diminution de la réserve ovarienne peut conduire à une ménopause précoce, avec des conséquences potentiellement graves pour la santé des femmes. En effet, une ménopause précoce est associée à un risque accru de symptômes tels que les bouffées de chaleur, la fragilité osseuse, les maladies cardiovasculaires et le déclin cognitif.
La contamination aux métaux lourds n’est pas limitée aux États-Unis, car une étude de Santé Publique France en 2021 a révélé que la population française est également exposée à ces substances toxiques. Ces métaux peuvent être présents dans l’eau du robinet, les produits de la mer et les céréales, soulignant ainsi la nécessité de sensibiliser le public aux risques potentiels pour la santé.
Bref, cette étude met en évidence l’importance de comprendre et de limiter l’exposition aux métaux lourds dans l’alimentation afin de préserver la santé reproductive des femmes et de réduire le risque de ménopause précoce.
Source : Doctissimo