Une étude publiée dans la revue britannique, The Lancet, a révélé que le risque de cancer de sein augmente à mesure que les traitements hormonaux de la ménopause se prolongent.
Les femmes qui suivent des traitements hormonaux de la ménopause (THM) sont confrontées à un risque accru de cancer du sein. Tel est le résultat d’une étude publié dans la revue britannique The Lancet et relayé par le site passeportsante.net. Les gels aux œstrogènes pour application locale ne sont pas concernés. Dans les détails, la probabilité pour une femme de 50 ans de développer un cancer du sein, dans les 20 ans après un traitement contre la ménopause d’une durée de cinq ans, est de 8,3%. Il faut souligner qu’il s’agit d’un traitement associant des œstrogènes et de la progestérone.
Une précédente étude publiée en 2002 avait déjà pointé les inconvénients du THM. Les chercheurs ont conclu un lien avec un risque de cancer du sein plus élevé. Une révélation qui a entraîné une forte baisse des prescriptions de ce traitement pour la ménopause. Près d’un quart des femmes de 50 à 60 ans suivaient ce type de traitement en France en 2000 et 2001. Le chiffre a baissé de 62% entre 2002 et 2006, et les cancers du sein ont également diminué entre 2003 et 2006. Pour limiter les dégâts avec la prise des THM, les auteurs de l’étude recommandent de prendre uniquement ceux à base d’œstrogène. Par ailleurs, la durée du traitement ne doit pas dépasser 5 ans.
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— La Menopause (@la_menopause) 30 août 2019
Un peu plus de risque de développer un #cancer du sein pour les femmes qui suivent un traitement contre les effets de la #ménopausehttps://t.co/4DQv8SCJM1
— le blob, l’extra-média (@leblob_) 2 septembre 2019