BARON ALAIN/SIPA
Le syndrome des jambes sans repos est aussi appelé impatiences nocturnes, maladie de Willis et Ekbom, ou encore syndrome d’impatiences musculaires d’éveil…
Le syndrome des jambes sans repos provoque des troubles du sommeil, ainsi que des troubles de la mémoire et de la concentration. Les impatiences nocturnes deviennent de plus en plus fréquentes avec l’âge, note le dictionnaire Vidal sur son site internet. À 50 ans et plus, ce sont 5 à 10% des personnes de cette tranche d’âge qui en souffrent le plus.
Les individus souffrant d’obésité, d’hypothyroïdie, de polyarthrite rhumatoïde, d’insuffisance rénale chronique, de diabète, de sclérose en plaques ou de maladie de Parkinson sont les plus exposés à ce syndrome.
> À lire aussi : Prenez soin de vos jambes !
Les causes des impatiences nocturnes restent encore indéterminées… Mais le syndrome pourrait être héréditaire. Cela dit, il semblerait que le stress, l’anxiété, la fatigue, le tabagisme ainsi que la consommation d’alcool et/ou de caféine (café, thé, chocolat, colas, guarana) augmentent le risque de souffrir du syndrome. La prise de certains médicaments également (antidépresseurs, neuroleptiques, lithium…).
La maladie de Willis et Ekbom atteint une dite ‘forme grave’ lorsque le patient n’arrive plus à dormir à cause des crises. Dans ce cas-là, il faut aller directement voir son médecin. D’ailleurs, le syndrome évolue différemment chez les personnes, mais le plus fréquemment, il est chronique et progressif. Parfois, les crises s’arrêtent pendant plusieurs années avant de revenir.
Lors des crises, quelques gestes permettent de soulager la douleur… Comme simplement bouger ses jambes, se les masser, y appliquer de la chaleur ou alors s’occuper l’esprit, ne pas se focaliser sur la crise.
> Notre dossier Santé