Très prisé par les Français, le paracétamol est un médicament efficace contre les douleurs et la fièvre. La surconsommation de cet antalgique aurait cependant causé la mort de Naomi Musenga.
Le paracétamol est sollicité en cas de fièvre ou de douleurs diverses (maux de tête, de gorge, de dent…). Malgré son efficacité et bien qu’il soit anodin, un surdosage de ce médicament serait extrêmement dangereux et pourrait même être mortel. Les premiers résultats de l’enquête sur la mort de Naomi Musenga ont d’ailleurs révélé que sa mort a été causée par une surconsommation de cet antalgique. Tel est le constat du parquet de Strasbourg compte tenu des éléments médicaux en sa possession. Cette thèse est toutefois réfutée par les proches de la jeune femme qui estiment qu’elle était au courant du bon usage des médicaments.
Contenu dans le Doliprane, le Dafalgan ou encore l’Efferalgan, le paracétamol peut tuer une personne si la quantité ingurgitée est en surdose. Une telle intoxication est d’ailleurs "la première cause d’hépatite aiguë fulminante en France", a d’ailleurs expliqué le Dr Michel Reynaud, addictologue sur le récit d’Ouest France. Dans la foulée, il s’agit du second médicament pour lequel le Centre antipoison de Paris reçoit le plus d’appels.
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Tout abus peut être nocif. C’est pourquoi il faut respecter la dose maximale à raison de 3 g par jour, voire 4 g sur prescription médicale, chez l’adulte de plus de 50 kg. Les premiers symptômes d’une surconsommation de paracétamol se manifestent par des maux de ventres et des nausées, souligne le Pr Bruno Mégarbane, chef de service de réanimation médicale toxicologique à l’hôpital Lariboisière, à Paris sur le récit de France info. "Puis, en cas d’encéphalite hépatique, la personne présente des signes neurologiques, une somnolence, une confusion…", a-t-il ajouté.