Stanislav Krasilnikov/TASS/Sipa /SIPA
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale a publié, jeudi 30 septembre, un livre qui permettra à tout le monde d’accéder à une information scientifique rigoureuse et crédible concernant la santé.
Le site Canal Détox a été créé par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) pour lutter contre la désinformation. Pour assurer une information scientifique crédible à tous, l’Inserm a publié, jeudi, un livre intitulé "Fake news santé", écrit par les journalistes scientifiques Laurianne Geffroy et Léa Surugue. Parmi les sujets abordés sont liés à la santé féminine.
En 1995, le médecin Sydney Singer, co-auteur du livre "Dressed to Kill", avait lancé une rumeur indiquant que le soutien-gorge était responsable de la formation de tumeurs malignes au sein, en empêchant la circulation lymphatique et l’évacuation des toxines. C’est une fausse idée. Il n’existe aucun lien entre le port du soutien-gorge et le cancer du sein. Les journalistes Laurianne Geoffrey et Léa Surugue ont assuré que pour le moment, aucune étude scientifique ne confirme cette hypothèse.
Le papillomavirus humain est une infection virale courante de l’appareil génital. Il fait partie des maladies sexuellement transmissibles. Chaque année, le HPV entraîne des milliers de cancers du col de l’utérus. De ce fait, les jeunes filles en France sont encouragées à se faire vacciner. Laurianne Geoffrey et Léa Surugue ont cependant souligné que cette maladie n’arrive pas qu’aux filles. Les garçons peuvent également être infectés.
Selon des idées reçus, les adolescents sont surtout ceux qui ont recours à l’interruption volontaire de la grossesse (IVG) dans la majorité des cas. Cela s’expliquerait par leur manque d’éducation sexuelle et de connaissances concernant les contraceptifs. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques montre cependant qu’en réalité, cette pratique est plus fréquente chez les 20-29 ans, rapporte Madame Figaro.