Chaque année des milliers de personnes meurent d’infarctus. Il est important de connaître les symptômes pour agir rapidement.
Surmené par notre mode de vie et notre alimentation, notre cœur peut se retrouver asphyxié si ses artères coronaires sont obstruées. Privé d’oxygène apporté par le sang, le cœur peut être victime d’une angine de poitrine si l’interruption est de courte durée. Mais si la crise dure, c’est le terrible infarctus du myocarde. Maladie grave, fréquente et récidivante, l’infarctus du myocarde ou crise cardiaque survient lorsque la partie obstruée du muscle cardiaque (privée d’oxygènes) est donc définitivement détruite.
Le principal symptôme qui doit attirer l’attention est l’apparition d’une douleur diffuse au niveau de la poitrine. Dans la plupart des cas, cette douleur apparaît soudainement au centre du thorax et s’intensifie rapidement. Alors que tout allait bien, une impression de forte compression de la cage thoracique s’installe.
Cette douleur constante peut irradier dans les bras (le plus souvent dans le gauche), la mâchoire inférieure et la gorge. Parallèlement à la douleur thoracique, d’autres signes se présentent : forte transpiration suivie d’une sueur froide, nausée, vomissements, sentiment d’angoisse, difficultés respiratoires ou encore palpitations.
Une crise cardiaque est favorisée par un mode de vie stressé. Mais le facteur de risque le plus important est le tabac. Il est suivi par un taux de cholestérol élevé, la pression artérielle trop haute, l’excès de poids et le diabète. Sachez en outre qu’un infarctus peut se déclencher à la suite d’un effort, lors d’une activité physique ou par temps froid. Parfois, mais plus rarement, il apparaît sans facteur déclenchant. L’infarctus dit non douloureux ou silencieux survient souvent chez les diabétiques, les femmes de plus de 65 ans et les hommes de plus de 55 ans.
Si vous êtes à risque d’infarctus et que vous ressentez ce type de douleur, n’attendez pas avant de réagir car chaque minute compte. En effet, un infarctus, c’est une artère qui se bouche empêchant le sang d’affluer vers le cœur. Conséquence : le muscle cardiaque n’est plus irrigué correctement et ses cellules ne reçoivent plus d’oxygène nécessaire pour fonctionner. Heureusement, celles-ci peuvent survivre 4 à 6 heures sans cet apport d’oxygène.
Si vous êtes prise en charge pendant ce délai, vous avez plus de chances que votre cœur récupère correctement. Passé 6 heures, ces cellules meurent et ne peuvent plus assurer leurs fonctions musculaires. Dans ces cas, seule l’utilisation d’un défibrillateur ou d’une personne sachant faire un massage cardiaque peuvent sauver.
La prévention est essentielle. Elle consiste à limiter les facteurs de risque par une bonne hygiène de vie : arrêt du tabac, perte de poids, traitement du cholestérol, du diabète ou de l’hypertension. La pratique d’une activité physique (modérée) est également recommandée.