Lorsqu’elles surviennent fréquemment, les crises de spasmophilie bouleversent profondément la vie de ceux qui en souffrent. Comment gérer ces crises au quotidien ?
Sensation d’oppression, de manque d’air, tremblements, palpitations, fourmillements, douleurs thoraciques, vertiges… Si vous souffrez périodiquement de ces symptômes, vous êtes probablement touché par la spasmophilie. Il s’agit d’un syndrome (ensemble de symptômes) qui favorise des contractions musculaires violentes que l’on n’arrive pas à contrôler. La crise de spasmophilie peut apparaître soudainement. Il faut savoir qu’elle se manifeste dans la grande majorité des cas après une contrariété ou une anxiété. Comment y faire face ?
La meilleure façon de mieux aborder une crise de spasmophilie est de garder son calme. Il ne faut jamais céder à la panique parce qu’on ne meurt pas de ces contractions musculaires violentes, selon les médecins. Si vous êtes seul, faites appel à un proche pour vous tenir compagnie. Le mieux serait de rester dans une pièce qui ne présente aucun danger : présence d’objets dangereux comme les couteaux, armes et autres.
Une fois que vous êtes installé dans un endroit calme, essayez de faire des exercices de respiration. Puisque l’hyperventilation est un symptôme qui revient souvent durant les crises, vous devez essayer de contrôler votre respiration en inspirant et expirant tout aussi lentement que profondément. Pour ce faire, inspirez longuement en gonflant l’abdomen et videz vos poumons lentement en rentrant le ventre. Il est à noter que cette technique doit être répétée aussi souvent que possible durant la crise afin de calmer au mieux l’hyperventilation.
Si l’angoisse se ressent fortement, ne soyez pas abattu et agissez. Etablissez un plan d’action afin de retrouver un peu de sérénité. Cherchez à comprendre vos émotions pour mieux les gérer. Pourquoi êtes-vous si stressé. Quelle en est vraiment la cause ? Cherchez à les partager, à en parler. Exprimez toujours votre pensée ou votre ressenti, et ne soyez jamais en contradiction avec vous-même. Cela n’ôtera pas les soucis, mais votre tension baissera d’un cran, et celle de votre entourage aussi.
Au final, l’important est de positiver malgré les crises. Et surtout n’hésitez pas à trouver du soutien auprès des thérapeutes ou d’associations de personnes souffrant des mêmes troubles.