Certaines études ont cité plusieurs facteurs démontrant que statistiquement, les chances de mourir le jour de son anniversaire sont récemment plus élevées.
Bien évidemment, très peu de personnes souhaitent mourir le jour de son anniversaire. Ce serait une intense peine pour les familles et les proches. Pourtant, certaines études ont démontré que les risques d’avoir la même date de naissance et de décès sont plus élevés.
Comme le rapporte le magazine Entre Nous, les scientifiques de l’université de Zurich se sont attelés à prouver ce fait. Pour mener à bien leur étude, ils ont analysé 2,5 millions de décès en Suisse entre les années 1969 et 2008.
De nombreux facteurs ont été évoqués dans ces études. Le Dr Vladeta Ajdacici-Gross a expliqué que "les anniversaires se terminent de manière mortelle plus souvent que prévu" en raison d’un risque accru de suicides, de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de chutes.
Une augmentation de près de 14% est ainsi constatée pour les plus de 60 ans, avec 44% de décès causés par une chute ce jour-là.
D’autres spécialistes ont soutenu ces résultats par des recherches canadiennes sur le même sujet. Selon les résultats, le risque d’AVC est exponentiel chez les personnes souffrant d’hypertension artérielle le jour de leur anniversaire.
Le professeur Richard Wiserman, psychologue de l’université du Hertfordshire, a cité deux raisons possibles au journal anglais Telegraph. Selon lui, il y a deux camps : le premier qui suggère que "vous mangez trop et que vous vous détendez un peu et cela vous fait mourir. Le second, c’est le camp de l’effet placebo. Un mort à coups de couteau se maintiendra en vie jusqu’à son anniversaire et puis il pense ‘ça y est, j’en ai assez, je pars’". Mourir le jour de son anniversaire serait l’occasion d’établir, consciemment ou non, un bilan qui enclencherait ensuite pour le corps, le signal du départ.
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