Illustration - Anthony Behar/Sipa USA/SIPA
Une étude du British Medical Journal sur les symptômes de la Covid-19 a été réalisée sur plus de 3 500 patients. Le goût et l’odorat restent durablement affectés chez 5% des patients.
Les résultats d’une vaste étude du British Medical Journal sur la Covid-19 ont été publiés jeudi 28 juillet, rapporte Le Figaro. Ils ont montré que 5% des personnes contaminées subissent une perturbation durable de leur odorat ou leur goût (5,6% pour l’odorat et 4,4% pour le goût).
"Une part conséquente des patients atteints de Covid-19 semblent développer une modification durable de leur sens du goût ou de l’odorat", ont conclu les auteurs de cette étude.
Les spécialistes ont précisé qu’après 6 mois, 2% des patients disent ne pas avoir retrouvé leur goût et 4% font de même avec leur odorat.
Les femmes sont plus affectées plus que les hommes, car selon eux, la sensibilité olfactive et gustative tend à être plus élevée à la base chez les femmes. Ainsi, elles sont beaucoup plus sensibles à la perturbation de ces sens et vont facilement la remarquer.
Les chiffres sur la fréquence et le temps que ces deux symptômes mettent à se résorber et à disparaître, restent insuffisants deux ans et demi après le début de la pandémie de coronavirus.
Pour effectuer cette étude, une vingtaine de travaux préalables représentant un total de plus de 3 500 patients, ont été compilés. Les auteurs ont opté pour cette démarche pour que ce type d’étude ait plus de poids qu’une étude isolée. Par ailleurs, les travaux sont basés sur les déclarations des patients eux-mêmes quant au fait d’avoir retrouvé le goût et l’odorat.
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