Selon une récente étude, les anti-transpirants contenant des sels d’aluminium sont suspectés de favoriser la survenue des cancers du sein.
D’après une étude de deux chercheurs suisses Stefano Mandriota et André Pascal Sappino, les déodorants contenant des sels d’aluminium agiraient sur nos cellules favorisant ainsi le cancer du sein. Pour tirer leur conclusion, les scientifiques ont exposé des cellules de hamster à des sels d’aluminium. Ils ont ainsi remarqué que ces derniers pénétraient dans les cellules et entraîneraient des anomalies chromosomiques, comme celles retrouvées dans certains cancers.
Pourtant, les sels d’aluminium sont utilisés en cosmétique depuis les années 60. En effet, ils sont pour rôle de boucher les conduits sudoripares en bloquant la transpiration et les mauvaises odeurs. Pour les deux chercheurs, ces ingrédients s’attaquent aussi aux cellules mammaires tout en favorisant les tumeurs.
Stefano Mandriota et André Pascal Sappino ont expliqué que leurs recherches ont apporté plusieurs indices pour interdire l’utilisation des sels d’aluminium. Cependant, ils ont admis qu’il faudrait suivre des utilisateurs de déodorants ayant des sels d’aluminium et ceux qui n’en utilisent pas dans une vaste étude et sur le long terme pour établir un véritable lien de cause à effet.
De leur côté, l’industrie cosmétique défend les sels d’aluminium. Elle s’appuie notamment sur les résultats de la dernière évaluation scientifique européenne de 2019. Elle a indiqué que "les sels contenus dans les déodorants ne pénètrent pas dans la peau ou alors à un niveau infime".
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