Une étude menée par une équipe de chercheurs du King’s College de Londres a révélé que le grignotage représenterait 24 % des apports nutritifs.
Avec cette étude, vous ne devriez plus vous sentir coupables en mangeant des amuse-gueules devant la télé ou pendant les heures de travail. Les travaux menés par des chercheurs du King’s College de Londres ont en effet révélé que le grignotage ne serait pas nécessairement mauvais pour la santé, à condition que les en-cas soient de bonne qualité. Sur les 854 personnes interrogées dans le cadre de l’étude, 95 % ont admis grignoter au moins un en-cas par jour, la moitié dit en avoir mangé deux, et un tiers au moins trois, souligne 20 minutes.
L’étude a montré que le grignotage, qui représente 24 % des apports nutritifs, peut être bénéfique pour la santé lorsque les en-cas sont sains et de bonne qualité, tels que les fruits secs et les fruits frais. En revanche, ceux de basse qualité, tels que les biscuits, les bonbons, les chips et les gâteaux, ont été associés à des effets moins positifs sur la santé métabolique. Les scientifiques ont également étudié l’heure à laquelle les en-cas sont consommés. Les chercheurs ont constaté que le grignotage après 21 heures était associé à de moins bons marqueurs sanguins que le grignotage à d’autres moments de la journée. Cela pourrait être dû à un intervalle de jeûne réduit pendant la nuit.
Il est important de noter que l’envie de grignoter peut être déclenchée par divers facteurs, tels que le stress, l’ennui ou des repas insuffisamment rassasiants. Cependant, manger entre les repas peut perturber la régulation de la faim et conduire à une suralimentation si cela devient une habitude. En résumé, le grignotage n’est pas nécessairement préjudiciable à la santé, à condition de privilégier des en-cas sains et de surveiller l’heure à laquelle ils sont consommés. Il est essentiel de maintenir un équilibre alimentaire global pour promouvoir une bonne santé métabolique.
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