La Santé publique France et l’Institut national du cancer a révélé que la France se trouve dans la moyenne européenne pour le dépistage des cancers du sein, du rectum et du côlon. Cependant, 10% de ces cancers restent diagnostiqués tardivement.
Selon le rapport de la Santé publique France et l’Institut national du cancer, 60% des cancers du sein sont diagnostiqués à un stade précoce en France, contre 47% pour les cancers du rectum et 44% seulement du côlon. Avec ces chiffres, l’Hexagone se situe dans la moyenne européenne. À côté, il existe encore 10% de ces cancers qui sont dépistés tardivement.
À l’origine de 18 000 décès par an, soit le second cancer le plus meurtrier en France, la situation pour le cancer colorectal est beaucoup plus critique. En effet, un cancer sur trois est tracé à un stade avancé. Actuellement, une femme sur deux seulement participe au dépistage du sein, soit 50%, contre seulement 33% pour le cancer colorectal.
"Il y a la peur du cancer qui est importante. Il y a le fait que vous êtes entre guillemets en bonne santé quand vous vous faites dépister, parce que vous n’avez pas de signes de votre maladie. Et enfin, il y a la réalisation du test qui peut pour certaines personnes être un frein", a expliqué Philippe-Jean Bousquet de l’Institut national du cancer.
Et pourtant, si le cancer du côlon est détecté à temps, 90% des cas sont guéris.
>> À lire aussi : Le cancer chez les enfants : un combat de tous les jours
(Source : France info)